

Vidéos en langue des signes
Accès amélioré à l'information pour les personnes présentant une déficience auditive
La société informatique atcom a réalisé pour Participa des vidéos explicatives en langue des signes sur cinq sujets de la vie quotidienne (travail, loisirs, mobilité, formation et logement) avec le soutien de l’Interessengemeinschaft Gehörlose und Hörbehinderte IGGH (groupe d’entraide des personnes sourdes et malentendantes) et de la Beratungsstelle für Schwerhörige und Gehörlose BFSUG.
Votre avis nous intéresse
Nous serions très heureux de prendre connaissance de vos réactions sur les vidéos en langue des signes à l’adresse participa@kbk.ch.
Trois questions posées aux producteurs des vidéos en langue des signes
David et Theo Juker répondent à nos questions :
Pourquoi les vidéos en langue des signes sont-elles importantes ? Pour qui ?
Les destinataires des vidéos en langue des signes sont surtout des personnes sourdes ou malentendantes, qui maîtrisent la langue des signes ou qui la considèrent comme leur langue maternelle. Il va de soi que toute autre personne intéressée par la langue des signes ou tout ami ou amie de cette langue peuvent utiliser les vidéos, qui seront assurément aussi appréciées par les interprètes en langue des signes et les personnes qui assistent à des cours de cette langue.
La langue des signes est une langue naturelle, une langue à part entière et une langue qui se suffit à elle-même ; elle possède sa propre grammaire et sa propre syntaxe, comme les langues parlées. Étant donné que les personnes sourdes ont la langue des signes pour langue maternelle, elles comprennent mieux et se font mieux comprendre avec des vidéos en langue des signes qu’avec une explication uniquement écrite.
Quelles sont les difficultés inhérentes à la production de vidéos en langue des signes ?
Il faut en premier lieu trouver des interprètes en langue des signes compétents, car nous voulons que les signes figurant dans les vidéos soient corrects, bien exécutés et compréhensibles. Ensuite, il est aussi important de disposer du bon matériel vidéo, d’un bon éclairage et d’un bon cadre.
Enfin, les compétences et le professionnalisme de toutes les personnes qui participent à la production – interprètes, cameramen, artistes multimédias – concourent à la qualité du produit. Ce sont les personnes sourdes et malentendantes qui connaissent le mieux les exigences et leurs implications pratiques, de sorte que nous faisons aussi appel à des expert·e·s atteint·e·s de surdité, avec qui nous avons plaisir à collaborer.
Quels ont été les moments forts de la production des vidéos en langue des signes ?
La planification, qui intervient avant la production, est une phase très importante de tout projet, qu’il ne faut pas sous-estimer. Un projet bien planifié est à moitié réalisé. La collaboration entre atcom et les deux interprètes en langue des signes Barbara Rossier et Adrien Pelletier a été extraordinaire, nous avons travaillé au coude à coude et tout semblait couler de source. Chaque intervenant·e savait que faire et quelle était sa responsabilité. En fin de compte, nous avons rassemblé toutes les pièces du puzzle et, ce qui est primordial, elles se sont parfaitement mises en place.
C’est un véritable plaisir de collaborer avec des personnes faisant preuve d’un tel professionnalisme !
Un moment fort a sans doute été la fin de la journée de tournage : nous avions alors dix vidéos « dans la boîte », cinq en langue des signes française et cinq en langue des signes allemande. Nous avons vécu un autre moment fort lorsque nous avons ajouté des textes, des sous-titres et des animations aux vidéos pour les rendre encore plus vivantes.
Liens :
Vers les vidéos en langue des signes sur Participa : www.participa.ch/fr/langue-des-signes
Plus d’infos sur la langue des signes : Langue des signes | SGB-FSS
Apprendre la langue des signes avec signwise